Ville de Tourcoing
Après avoir été désertés puis réhabilités, le canal et ses abords ont retrouvé tout leur charme en 2011, grâce notamment à la remise en navigation du canal. La coulée verte, qui est composée, entre autres, de deux rangées d'arbres en alignement, d'un chemin de promenade et de quelques pontons pour les pêcheurs, constitue une véritable invitation à la promenade, que ce soit à pied, à vélo, ou encore à bord de "la Décidée".
La Coulée verte est constituée de deux séquences :
C'est en 1986 que la dernière péniche emprunte ce canal de 15 km, qui devient alors peu à peu une friche industrielle. En 1994, Christian Devillers et son équipe réalisent une étude afin de valoriser le canal et ses abords. Suite à cela, le Syndicat Mixte du Canal est créé et une "charte d'aménagement du canal de Roubaix" est rédigée en collaboration avec l'Espace Naturel Métropolitain, et est élaborée techniquement par l'équipe JNC International-Jacques Simon.
En 2003, l'Espace Naturel Métropolitain prend en charge l'entretien du site.
En 2009, le canal est remis en navigation dans le cadre du projet Blue Links (projet INTERREG).
En 2018, le Quai de Bordeaux est rénové, et en 2020, c'est au tour du Quai du Havre d'être rénové.
La première séquence de la Coulée verte est composée de divers arbres : Platanus x acerifolia, Acer campestris, Salix alba ‘Tritis’, Acer pseudoplatanus.
On peut également trouver d'autres sortes d'arbres au cours d'une promenade sur le canal : Acer pseudoplatanus, Alnus glutinosa, Betula verrucosa, Carpinus betulus, Corylus avellana, Crataegus, Fagus sylvatica, Pinus nigra, Populus nigra ‘Italica’, Prunus avium, Prunus pissardii, Salix caprea.
Mais aussi des arbustes : Buddleia davidii, Berberis gagnepagnii, Cotoneaster salicifolia, Forsythia, Lonicera maigrüm, Pyracantha coccinea, Ribes sanguienum, Rosa canina.
Enfin, des couvres-sols : Hedera helix.
La ville de Tourcoing a intégré la composante environnementale dans l'entretien de ses espaces verts avec la mise en place de la gestion différenciée. Par exemple : limitation de traitements phytosanitaires, utilisation de composants naturels (larves d’insectes, coccinelles…), tonte de la pelouse moins régulière... Plusieurs espèces qui avaient disparu de nos espaces verts sont à nouveau présentes (hérissons, libellules, petits rongeurs, etc…).